Même si la housse de couette offre une barrière protectrice aux acariens, à la poussière et à la transpiration, elle n’est pas totalement hermétique. Pour se débarrasser des mauvaises odeurs, limiter les risques d’allergie et retrouver le gonflant et la fraîcheur de la couette, il est recommandé de la laver au moins une à deux fois par an.
Dicté par leur densité, leur matière et leur taille, le lavage peut s’opérer dans une machine à laver domestique si elle répond aux conditions requises.
Avant d’envisager le lavage de votre couette, il convient de vérifier si votre machine peut en assumer la charge. Le saviez-vous ? Une fois mouillée, elle double de volume (sans compter le poids) ! Or, une surcharge peut à la fois endommager l’appareil et altérer le lavage de la couette.
Une capacité de 7kg est suffisante pour les couettes simples, ainsi que pour les couettes doubles 140 x 200 cm plutôt légères (été ou mi-saison). Vérifiez simplement que le tambour ne soit pas rempli au-delà des ¾ de sa capacité au moment du lavage.
Pour une couette 200 x 200 cm, il est recommandé d’avoir un lave-linge de 9kg et pour les modèles 260 x 240 cm, sa capacité doit être au minimum de 12kg et plus. Si votre appareil ne répond pas à ces critères, n’hésitez pas à vous rendre dans une laverie automatique.
Si votre lave-linge dispose de la capacité suffisante pour laver votre couette, référez-vous à l’étiquette de composition pour découvrir les conditions de lavage préconisées par le fabricant. L’objectif étant de laver en profondeur et d’éliminer les acariens sans détériorer la couette.
En règle générale, les couettes synthétiques sont lavées à 40°C avec un rinçage intensif et un essorage limité à 1000 tours/min. Les modèles à plumes nécessitent davantage de précautions : un lavage à 30°C, avec un cycle d’essorage court. À noter que les couettes en soie doivent être lavées à la main.
Mais avant de glisser la couette dans le tour, vérifiez bien qu’elle ne possède aucun trou par lequel le garnissage pourrait s’échapper. Privilégiez de la lessive liquide à la lessive en poudre qui peut déposer des résidus dans les fibres et ajoutez un peu de vinaigre blanc pour la blanchir et la rendre plus douce. Enfin, déposez deux à trois balles de tennis dans la machine pour conserver la répartition du garnissage et son gonflant.
Si les modalités de lavage de la couette sont importantes, celles du séchage le sont tout autant : une couette encore humide est susceptible de laisser apparaître des moisissures et des odeurs désagréables, sans compter le développement de bactéries.
Vous pouvez choisir de la sécher à l’air libre, mais cela peut prendre plusieurs jours en fonction de la météo. Veillez à la poser à plat et à la retourner régulièrement pour favoriser un séchage en profondeur. Plus une couette est dense, plus elle met du temps à sécher.
En machine, il faut s’assurer, au même titre que le lave-linge, de la capacité adéquate du sèche-linge. Quant au programme, il est préférable d’opter pour un séchage doux à basse température. Là encore, vous pouvez glisser deux à trois balles de tennis. Enfin, n’hésitez pas à faire deux cycles si cela s’avère nécessaire. Au terme de ces passages, laissez la couette quelques heures à l’air libre pour retirer les dernières traces d’humidité.
Si vous ne disposez pas des machines requises pour le lavage et le séchage de votre couette, rendez-vous dans une laverie automatique : conçus pour un usage professionnel, les lave-linges et sèche-linges mis à disposition ont les capacités requises pour ce type d’opérations, sans parler du programme adéquat.